groupe en canyon

Chez Couleur Canyon nous commençons la saison dans le Verdon, et dans l’arrière-pays niçois au début du mois de mai. Cela veut dire qu’en juillet, nous comptons déjà plusieurs semaines d’activités, à parcourir les différents canyons de la région avec nos clients. Pendant les sorties nous croisons quelques groupes accompagnés par des collègues, mais ça nous arrive aussi régulièrement de nous retrouver tout seul dans les rivières. Voici le récit d’une belle journée de juillet.

Session canyoning plaisir en juillet

La première semaine de juillet est une de nos périodes préférées de l’été. Les journées sont longues et lumineuses, la météo est souvent bonne et stable et le rush de la saison arrive. C’est un moment où le temps est comme suspendu, une sorte de calme avant la tempête. Nous savons que les touristes vont arriver d’un coup autour du week-end du 14 juillet, mais pour le moment les canyons sont encore tranquilles et pas trop fréquentés. Alors nous profitons au maximum de ces petites sorties plus calmes. Pour cette raison, nous conseillons à nos clients réguliers et aux personnes de la région de privilégier cette partie de l’été pour programmer leurs sorties. Début juillet coïncide aussi avec les meilleures conditions de pratique, et de débit d’eau, dans les parcours que l’on propose.rappel dans les gorges du loup

A la découverte de nouveaux canyons

Cette coupure est importante pour nous, elle nous permet de marquer une césure après la première partie de la saison, et de pouvoir assurer physiquement jusqu’à la fin de l’été. C’est aussi à cette occasion que l’on peut repérer des nouveaux itinéraires de canyoning. Dans le département des Alpes-Maritimes, il y a plus de deux cents canyons répertoriés, et même si on travaille dans la région depuis plusieurs années, il nous en reste encore beaucoup à explorer ! C’est comme cela que nous avons découvert des itinéraires sympathiques dans la vallée de la Tinée, dans le Loup, et que nous pouvons vous les proposer aujourd’hui. Parfois, il s’agit d’itinéraires délaissés par les professionnels, ou de parcours moins à la mode. Par exemple, en 2016, nous sommes allé voir un parcours sur le Loup, que les moniteurs ne proposaient pas ou plus à notre connaissance. Au final, nous avons eu ce bout de rivière quasi exclusif durant tout l’été, une chance. Puis, l’année suivante, les collègues sont revenus y mettre les pieds, et actuellement il est à nouveau très (trop) fréquenté.

Les repérages ne sont pas toujours fructueux. Parfois, nous avons de mauvaises surprises. Soit la marche d’approche trop longue, le débit d’eau trop faible, pas d’obstacles ludiques, sont les principaux critères que nous recherchons. Ou encore, certains lieux présentent des écosystèmes trop sensibles et fragiles qu’il serait stupide d’y emmener des groupes. A force de piétinement et de passage, les tufs, la flore, etc, seraient trop rapidement dégradés.

Même si parfois ses journées se révèlent peu “rentables” elles font sûrement aussi partie des plus beaux souvenirs d’une saison. Ces longues journées de juillet, aussi diverses que variées, présentent à nos yeux beaucoup d’opportunités.